La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a mis son nez dans les huiles essentielles. Résultats de son enquête, publiés sur son site Internet le 23 avril 2014 : des règles d’étiquetage non respectées, une absence d’indication de la destination des produits, et, au final, 81 % d’infractions ! Ce qui peut entraîner des risques pour les consommateurs.
Cette récente enquête de la DGCCRF avait pour objet de vérifier la présentation, l’étiquetage, la nature et l’usage des huiles essentielles mises sur le marché à des fins cosmétiques. 659 actions de contrôle ont été menées dans 33 départements français et 206 établissements ont été visités.
Résultats : le taux global d’infractions relevé s’élève à 81 %. Sur les 44 échantillons analysés, un seul a été reconnu conforme.
“Les huiles essentielles peuvent être utilisées à plusieurs fins et de différentes manières en fonction de leur nature (produit cosmétique, alimentaire, biocide…). Mais de nombreux professionnels ne choisissent aucune destination pour ce produit”, dit la DGCCRF. “En l’absence d’indication sur leur fonction, beaucoup d’huiles essentielles sont présentées sans les mentions obligatoires inhérentes à chaque réglementation applicable”.
De plus, de multiples références à des propriétés médicales, thérapeutiques, préventives ou curatives ont été constatées sur l’étiquetage ou la publicité des huiles contrôlées. De nombreuses huiles avec des allégations qui leur confèrent un statut de médicament sont ainsi commercialisées en dehors du circuit pharmaceutique. Et sans satisfaire non plus, évidemment, aux exigences réglementaires liées au statut de médicament.
Cette enquête a aussi montré que le plus souvent, ces produits sont accompagnés d’un livret mentionnant tous …
