Le RIFM (Research Institute for Fragrance Materials), organisme scientifique international qui évalue la sécurité des matières premières utilisées dans les parfums, vient de publier ses conclusions sur le Methyl 2-octynoate, un des 26 allergènes soumis à obligation d’étiquetage en cosmétique. Conclusion des experts : la substance est sûre d’utilisation.
Le Methyl 2-octynoate a été évalué du point de vue de la génotoxicité, la toxicité à doses répétées, la toxicité pour le développement et la reproduction, la toxicité locale pour les voies respiratoires, la phototoxicité/photoallergénicité, la sensibilisation de la peau et l’innocuité environnementale.
Les données montrent que le Methyl 2-octynoate n’est pas génotoxique.
Du point de vue de la sensibilisation de la peau, les données ont mis en évidence un NESIL (No Expected Sensitization Induction Level - Niveau d’induction de sensibilisation non prévisible) de 110 μg/cm2.
Les critères de l’effet toxicologique des doses répétées, des effets sur le développement et la reproduction et de la toxicité locale pour les voies respiratoires ont été évalués à l’aide du TTC (Threshold of Toxicological Concern - Seuil de préoccupation toxicologique) pour un matériau de classe Cramer II : l’exposition au Methyl 2-octynoate est inférieure aux TTC (0,009 mg/kg/jour, 0,009 mg/kg/jour, et 0,47 mg/jour, respectivement).
Les paramètres de phototoxicité/photoallergénicité ont été évalués sur la base des spectres UV ; le Methyl 2-octynoate n’est pas un phototoxique/photoallergène prévisible.
Les paramètres environnementaux ont été évalués ; le Methyl 2-octynoate n’est pas PBT (Persistant, Bioaccumulable, Toxiquese) selon les normes environnementales de l’IFRA et ses quotients de risque, …