Qu’il s’agisse de le protéger, de l’équilibrer voir de l’utiliser pour créer des soins cosmétiques et répondre à des problématiques cutanées, comme la sensibilité de la peau ou les conséquences d’une surproduction de sébum (d’autant plus actuelles du fait du port du masque en temps de pandémie virale), le microbiote est au centre des attentions des fournisseurs d’ingrédients cosmétiques. Lors d’une E-Academy, Catherine Zanchetta, spécialiste NGS (Séquençage nouvelle génération) a expliqué l’approche de Givaudan en la matière, trois exemples de démarches, et d’actifs, à la clé.
Les coronavirus sont au cœur de préoccupations de tous aujourd’hui, et on sait de plus en plus les impacts que la pandémie actuelle a sur l’état d’esprit des consommateurs, mais aussi sur la santé de leur peau.
Pour mieux comprendre ces points, et leurs relations avec l’appréhension du microbiote cutané, Givaudan a mené, en décembre 2020, une enquête auprès de plus de 3000 consommateurs. Catherine Zanchetta en a dévoilé les enseignements.
Une forte vague de germophobie
Le premier objectif de cette enquête était de mesurer les inquiétudes des consommateurs au sujet du microbiote cutané. Et elles sont bien présentes puisqu’en 2020, en pleine pandémie de Covid-19, 27 % de la population a indiqué en avoir peur, alors qu’ils n’étaient que 8 % en 2018.
“Cela signifie que les consommateurs pourraient avoir établi des liens entre le coronavirus et les microorganismes que nous avons normalement sur la peau”, a commenté Catherine Zanchetta.
Surfer sur la vague
“Notre industrie doit faire face à cette nouvelle perception”, a-t-elle continué. ” Mais en fait, nous ferons mieux que cela. Nous allons surfer sur cette vague”.
De fait, 43 % des consommateurs se disent plus préoccupés par les microorganismes qu’avant l’épidémie, ce qui montre leur …
