Depuis 2009, la France mène un plan d’actions pour mieux connaître les perturbateurs endocriniens et diminuer l’exposition de la population aux substances suspectées d’interagir avec notre système hormonal. C’est dans ce cadre qu’un rapport a été remis en 2014 au Parlement. Un texte qui dresse un état des lieux des travaux entrepris et des recherches en cours. Il fait aussi le point sur l’exposition à ces substances, notamment via les produits cosmétiques, dont il cible plusieurs ingrédients.
Le rapport qui a été remis au Parlement français a été coordonné par les ministères chargés de la santé, du travail, de la consommation et de l’environnement. Il a été élaboré sur la base des contributions des agences sanitaires et organismes d’expertise (l’Agence Nationale de Sécurité des Médicaments et des produits de santé (ANSM), l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES), l’Institut de Veille Sanitaire (InVS), l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS)).
Il dresse un état des lieux des travaux d’expertise réalisés en France sur les perturbateurs endocriniens, expose les actions de surveillance des populations et de l’environnement, présente les études d’évaluation des risques sanitaires liés à l’exposition humaine via l’alimentation, l’environnement, les articles et les préparations ou l’utilisation des produits cosmétiques… même si, précise-t-il dans son préambule, il n’existe pas encore de définition réglementaire officielle européenne des perturbateurs endocriniens, ni de critères harmonisés de classification de leurs effets.
Parmi les nombreuses substances ciblées par les études, le rapport cite particulièrement les phtalates ou les bisphénols, mais aussi les parabènes… entre autres ingrédients pouvant être présents dans les cosmétiques.
Il détaille pour chacun d’entre eux une évaluation du danger qu’ils représentent, …