L'association Nature & Progrès vient de se doter d'un cahier des charges revu pour les cosmétiques bio-écologiques portant sa mention. Validé le 13 avril, il voit sa dernière version de 2009 amendée en plusieurs points, et notamment interdit désormais l'utilisation de l'huile de palme et de tous ses dérivés. Les adhérents ont jusqu'en 2015 pour se conformer aux nouvelles dispositions du référentiel.
Premier référentiel biologique sur le marché français des cosmétiques naturels (sa première version date de 1998), le cahier des charges de Nature & Progrès vient donc d'être toiletté en ce début 2013.
Pas de grosse révolution, les principes restent les mêmes, mais tout de même quelques ajustements, avant de commencer, annonce Geoffroy Raout, de la Fédération Nature & Progrès, "
un travail de révision global pour rapprocher davantage ce référentiel des fondamentaux de la bio
".
Rappel des principes
Dès les premières lignes abordant la composition des produits, quelques-uns des exigeants postulats de base de Nature & Progrès sont rappelés.
Ainsi, les matières premières d’origine agricole ou végétale doivent obligatoirement être issues de l’agriculture biologique à partir du moment où elles sont disponibles. Les substances transformées d’origine naturelle ne sont tolérées que lorsqu’aucun ingrédient biologique n’est disponible et ne peut en remplacer la fonction.
De même, les nanoparticules, nanotechnologies et liposomes sont prohibés pour tous les ingrédients, ainsi que les techniques faisant appel aux manipulations génétiques et toute la synthèse en général et à quelques exceptions près (notamment pour trois conservateurs). Sulfatation, sulfonation, éthoxylation figurent toujours sur la liste des procédés de fabrication interdits.
Cohérence des exigences
Le cahier des …