Trois Opinions finales du SAG-CS, le Comité scientifique britannique en charge de l’évaluation de la sécurité des ingrédients cosmétiques, viennent d’être publiées. Elles concernent la Dihydroxyacetone, la Benzophenone-3 et l’Octocrylene. Et leurs conclusions sont toutes sensiblement différentes des Opinions du CSSC européen et/ou de la réglementation en vigueur dans l’UE.
Dihydroxyacetone
Sur la base des éléments de preuve dont dispose le SAG-CS, ses membres ont convenu que la Dihydroxyacetone peut être utilisée par des adultes, aux concentrations indiquées, lorsqu’elle est utilisée dans les produits cosmétiques suivants pour produire un aspect bronzé ou une couleur brune en l’absence de lumière UV :
• autobronzant sans rinçage (lotion et spray non aérosol) : 14 %,
• autobronzant sans rinçage (cabine de bronzage avec application hebdomadaire) : 14 %,
• autobronzant à rincer (lotion à rincer) : 22,5 %,
• coloration non oxydante (sans rinçage) : 6,25 %.
Les membres ont également convenu que la Dihydroxyacetone est acceptable pour une utilisation par des adultes aux concentrations indiquées ci-dessus lorsqu’on considère un scénario d’utilisation globale. Il s’agit de l’autobronzant à rincer (corps) + colorant capillaire non oxydant (cheveux) + lotion autobronzante sans rinçage (visage) + autobronzant à rincer (inhalation d’une pompe).
Le SAG-CS a pris note des conclusions du SCCS selon lesquelles le poids de la preuve suggère que la DHA n’est pas génotoxique ou mutagène in vivo. Le SAG-CS n’a pas été en mesure de tirer des conclusions sur la génotoxicité in vivo car il ne disposait pas des données nécessaires.
Étant donné …
