Il peut être présent dans un grand nombre de produits : lampes fluorescentes, piles, pesticides, baromètres, thermomètres… et certains cosmétiques. Le mercure est en voie d'y être interdit, d'ici à 2020, par la Convention de Minamata. Ce qui ne changera pas grand-chose en cosmétique. Explications.
Elle a été négociée par 140 pays membres des Nations Unies et signée par la Commission européenne et la France ce 10 octobre : la Convention de Minamata, du nom d'une ville japonaise touchée par une importante pollution au mercure au milieu du XXe siècle, vise à restreindre l'usage et les émissions de cet élément métallique hautement toxique.
Balayant l'ensemble du cycle de vie du mercure, cette convention prévoit que toute une liste de produits de consommation qui en contiennent soient interdits à l'horizon 2020. Parmi eux : les " cosmétiques (à teneur en mercure supérieure à 1 ppm), y compris les savons et crèmes de blanchissement de la peau, mais à l’exclusion des cosmétiques pour la zone oculaire dans lesquels le mercure est utilisé comme agent de conservation ".
Autres produits qui ne seront pas concernés par cette interdiction : ceux qui sont considérés comme "
essentiels pour des applications dans le domaine de la protection civile et des applications militaires
" :
• produits utilisés pour la recherche, pour l’étalonnage d’instruments, comme étalon de référence,
• lorsqu’aucune solution de remplacement faisable sans mercure n’est disponible, commutateurs et relais, lampes fluorescentes à cathode froide et lampes fluorescentes à électrodes …