Pour répondre aux enjeux de traçabilité auxquels les marques font face, Fedrigoni a décidé de miser sur l’étiquette RFID (radio-frequency identification). Les données sensibles du produit sont contenues dans une puce électronique, placées à l’intérieur de l’étiquette et ne peuvent être lues qu’avec l’utilisation d’un lecteur dédié.

“Le monde de la RFID évolue rapidement et devient de plus en plus stratégique pour notre groupe. Cet accord concrétise notre ambition d’augmenter notre part de marché dans le segment de la fabrication d’étiquettes RFID et multiplie les possibilités de partenariats avec nos clients (transformateurs, imprimeurs ou intégrateurs de systèmes) et les réponses à leurs besoins”, a déclaré Marco Nespolo, PDG du Groupe Fedrigoni. “Cette acquisition est également cohérente avec notre stratégie d’expansion en Asie, où nous disposons déjà de plusieurs usines de production et d’un vaste réseau de distribution”.

Pour le moment, Shanghai Inlay Link conserve une part importante du capital de l’entreprise afin d’assurer une transition en douceur et la continuité des activités.
L’accord permet à Fedrigoni de racheter le reste des actions de BoingTech à une date ultérieure.