Pour lutter contre le bad buzz et restaurer la confiance des consommateurs, l’industrie cosmétique a choisi d’être moins opaque et d’en dire plus sur son fonctionnement. Certaines marques ont donc pris le parti de partager des éléments importants, comme le décryptage de la liste INCI, directement sur l’emballage de leurs produits.
L’INCI, savant mélange d’anglais, de latin et de noms chimiques, fait partie des mentions obligatoires devant figurer sur le produit pour la bonne information de l’acheteur.
Problème : elle est rarement compréhensible du fait de sa complexité. Et c’est précisément ce flou autour de la composition des cosmétiques qui a contribué à participer à l’instauration de ce climat de défiance auquel l’industrie de la beauté fait face aujourd’hui.
Qu’à cela ne tienne, plusieurs acteurs ont passé le cap et vulgarisent leur INCI.
C’est le cas des marques de Léa Nature (La Source Eau Thermale de Rochefort®, SO’BiO étic®, etc.), vendues en GMS.
Tous les produits de la gamme bénéficient d’un packaging enrichi. En plus des conseils classiques d’utilisation, les labels apposés sont expliqués et la liste des ingrédients est décortiquée dans un tableau, pour une meilleure lisibilité. “La formulation est rendue plus accessible aux consommatrices”, souligne le groupe. “Parfum, eau, conservateurs… chaque composant est passé au crible. Nous indiquons s’il est issu de l’agriculture biologique, naturel ou d’origine synthétique”.
Même constat pour la gamme P’tit Briochin de Briochin, à destination des enfants.
Le pack des quatre soins bénéficie d’une liste d’ingrédients traduite de manière ludique, compréhensible aussi bien par les …