La Commission européenne a publié une communication relative au retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne et qui décrit les travaux en cours sur la préparation à toutes les issues possibles du Brexit. Avec un message principal : puisqu’on ne sait toujours pas avec certitude s’il y aura un accord de retrait ratifié, ni ce qu’il contiendra, les opérateurs économiques sont invités à intensifier leur préparation à tous les scénarios et s’inquiéter de leur situation particulière…
Communication de la Commission européenne
Le 30 mars 2019, le Royaume-Uni quittera l’UE et deviendra un pays tiers. Cela aura des répercussions sur les citoyens, les entreprises et les administrations tant au Royaume-Uni que dans l’UE. Ces répercussions concernent tout aussi bien l’introduction de nouveaux contrôles aux frontières extérieures de l’UE avec le Royaume-Uni que la validité des permis, attestations et autorisations émis au Royaume-Uni, ainsi que les différentes règles applicables aux transferts de données.
Le texte de ce jour invite les États membres et les acteurs privés à intensifier leurs préparatifs et fait suite à une demande du Conseil européen (article 50) du mois dernier d’intensifier leurs travaux pour se préparer à tous les niveaux et à toutes les issues.
L’UE travaille jour et nuit pour trouver un accord qui garantira un retrait ordonné, mais le retrait du Royaume-Uni provoquera assurément des perturbations - par exemple pour les chaînes d’approvisionnement des entreprises - qu’un accord soit trouvé ou non. Puisqu’on ne sait toujours pas avec certitude s’il y aura un accord de retrait ratifié à cette date, ni ce qu’il contiendra, les préparatifs se poursuivent pour essayer de faire en sorte que les institutions de l’UE, les États membres …