C’est maintenant une (triste) habitude avec le Brexit : les négociations patinent, les accords trainent à être conclus, les entreprises ne savent toujours pas exactement à quelles réglementations elles vont devoir se conformer, et les autorités (comme récemment le gouvernement français) les exhortent à se préparer à l’échéance fatidique du 1er janvier 2021. Lors des Rencontres Internationales de Cosmed, le 2 octobre 2020, Nicholas Shaw Nunez, de la CTPA (Cosmetic, Toiletry and Perfumery Association) britannique, a fait un panorama des derniers éléments à prendre en compte.
Les relations futures entre l’Union européenne et le Royaume-Uni ont été définies dans l’accord de retrait, qui prévoit qu’elles doivent négocier un accord de libre-échange. Des négociations toujours en cours, et qui traînent, sans qu’on puisse vraiment apprécier quand et comment elles se concluront.
Aujourd’hui, nous sommes encore, et jusqu’au 31 décembre 2020, dans la période de transition : les lois européennes s’appliquent encore au Royaume-Uni, même s’il n’est déjà plus un membre de l’Union européenne.
“Mais à ce jour, le gouvernement britannique estime que l’Europe en demande trop, ce qui crée un réel blocage”, a constaté Nicholas Shaw Nunez, “et il est de moins en moins probable que les négociateurs arrivent à élaborer un accord de libre-échange à temps pour qu’il entre en application à la fin de la période de transition. Il pourra éventuellement y en avoir un plus tard, mais cela pourrait signifier que, début janvier, les relations entre les deux côtés de la Manche soient régies par les règles de l’OMC. Avec des implications notamment sur les procédures et les taxes douanières”.
On est donc encore aujourd’hui face à deux scénarios possibles :
1. un accord de libre échange est conclu avant la fin octobre : …