Trois ingrédients cosmétiques sous forme nano (Hydroyapatite, Copper, Colloidal Copper) et la Dyhydroxyacetone (DHA) en tant que colorant capillaire, vont faire l’objet d’une évaluation de leur sécurité par le CSSC. Les demandes en ont été faites par la Commission européenne et ont été publiées le 25 juin 2019. Le Comité Scientifique a accepté ces mandats lors de sa réunion plénière des 20 et 21 juin 2019.
Dihydroxyacetone (DHA)
Background
La Dihydroxyacetone (DHA) dont le nom chimique est 1,3-Dihydroxy-2-propanone (CAS n°96-26-4, CE n°202-494-5) est un ingrédient cosmétique dont les fonctions répertoriées d’agent d’entretien de la peau, d’agent réducteur de d’agent bronzant. Actuellement, la DHA n’est pas réglementée par le Règlement Cosmétiques (CE) n°1223/2009.
En 2008, les services de la Commission ont reçu un dossier de l’industrie pour défendre l’utilisation sûre de la DHA dans les produits cosmétiques. Dans son Oinion correspondante, SCCS/1347/10, le CSSC a conclu que “Sur la base des données disponibles”, le CSSC estime que l’utilisation de la Dihydroxyacetone en tant qu’ingrédient autobronzant dans les formulations cosmétiques jusqu’à 10 % ne représentera pas de risque pour la santé du consommateur”. De plus, le CSSC “considère que l’utilisation de la Dihydroxyacetone en tant qu’ingrédient autobronzant dans les cabines-sprays jusqu’à 14 % ne représentera pas de risque pour la santé du consommateur”.
Dans le cadre de la demande actuelle, reçue en mai 2019, le demandeur demande d’évaluer la sécurité de la DHA destinée à être utilisée en tant que colorant capillaire dans les applications sans rinçage jusqu’à une concentration maximale de 6,25 %.
Questions au CSSC
1. Au vu des données fournies, le CSSC considère-t-il que la …
