Le 13 octobre 2021, l’ECHA a publié des conseils aux déclarants sur la manière de combiner de manière fiable différentes sources de données alternatives lors de l’évaluation de la sensibilisation cutanée des substances chimiques. Cela permet de réduire la nécessité d’effectuer des tests sur les animaux, tout en protégeant les personnes contre les allergies. Ces conseils sont basés sur les lignes directrices récentes de l’OCDE.
Depuis 2017, REACH exige des déclarants qu’ils utilisent des méthodes in vitro (tests en dehors d’un organisme vivant, impliquant généralement des tissus, organes ou cellules isolés) pour fournir des données sur la sensibilisation cutanée.
D’après les informations contenues dans l’inventaire des classifications et des étiquetages de l’ECHA, il existe plus de 14 000 substances sur le marché de l’UE présentant des indications de sensibilisation cutanée. La dermatite de contact allergique est un problème courant en santé professionnelle et environnementale. De nombreux produits chimiques sensibilisants pour la peau font déjà l’objet de restrictions dans le cadre de REACH.
Les lignes directrices de l’OCDE informent les déclarants REACH sur la manière de combiner de manière fiable différentes sources de données non-animales sur les propriétés de sensibilisation cutanée de leurs substances. Elles aideront les entreprises à réduire les essais sur les animaux tout en garantissant la protection des personnes contre les allergies causées par les produits chimiques.
L’ECHA vient de publier des conseils sur la façon d’utiliser ces lignes directrices et de faire progresser l’utilisation des méthodes d’essai non-animales. Il s’agit des premières lignes directrices décrivant comment utiliser des outils in silico (utilisant la simulation informatique), tels que la QSAR Toolbox, pour évaluer …