La microbiologie est une notion indispensable à prendre en compte lors de la conception et la production des produits cosmétiques. En effet, la majorité d’entre eux contiennent une quantité importante d’eau, ont un pH favorable aux microorganismes… Les points de maîtrise restent cependant nombreux. L'éclairage de Corinne Benoliel et Pauline Ferreira-Theret, de l'Institut Scientis et LMIS.
Selon le Règlement Cosmétiques européen, la Personne Responsable (de la mise sur le marché) doit s’assurer de la sécurité de son produit.
Dès la mise au point d’un produit cosmétique, il est donc essentiel d’envisager son risque de contamination, non seulement lors de sa production mais aussi tout au long de son utilisation.
La qualité microbiologique est une exigence à documenter dans la partie A (Informations sur la sécurité du produit cosmétique) du rapport sur la sécurité cosmétique. Il est notamment nécessaire de vérifier que son système de conservation, si présent, est efficace et que le produit n’est pas contaminé à un niveau initial significatif (hors spécifications).
Pour justifier cette qualité microbiologique, des normes existent et peuvent être utilisées en tant que documents de référence, selon les types de produits. Plusieurs sont notamment citées dans le document guide officiel "The SCCS Notes of guidance for the testing of cosmetic ingredients and their safety evaluation", SCCS/1564/15 (9e révision). Focus sur les principales d'entre elles.
L'ISO 29621
La dernière révision de la norme ISO 29621 Cosmétiques - Microbiologie - Lignes directrices pour l’appréciation du risque et l’identification de produits à faibles risque microbiologique , date de mai 2017.
Cette norme permet d’identifier …