Il est très attendu, et à plus d’un titre aussi parfois redouté, tant il peut impliquer de modifications dans les formulations des parfums et dans leurs certificats. Le 49e amendement au Code de l’IFRA, avec ses 116 Standards nouveaux ou révisés, a pris un peu de retard, mais devrait être publié d’ici la fin 2019. Lors du Congrès Parfums & Cosmétiques de la Cosmetic Valley qui s’est tenu à Chartres les 6 et 7 novembre 2019, Jean-François Goursot, de Prodarom, en a présenté les grandes lignes.
L’IFRA (International Fragrance Association) regroupe les industriels qui fabriquent des matières premières et des compositions parfumantes, destinées à différents types d’application et de produits finis.
Le Code de bons usages de l’IFRA définit un programme global d’autoréglementation, auquel ses membres (incluant les membres des associations nationales) doivent se conformer. Il inclut la conformité aux réglementations externes (nationales et internationales), l’application des Standards IFRA et le respect des bonnes pratiques de fabrication.
L’élaboration des Standards IFRA
Le processus d’élaboration des Standards IFRA comprend trois entités :
• l’IFRA, qui a été fondée en 1973 et a son siège à Bruxelles,
• le RIFM (Research Institute for Fragrance Materials), son comité scientifique, a, lui, été fondé en 1966, siège aux États-Unis et évalue l’ensemble des substances de parfumerie,
• le Panel d’experts, un collège de scientifiques universitaires indépendants et sans conflit d’intérêts avec le secteur des fragrances, évalue les substances sur la base des travaux du RIFM.
Ce processus se déroule en collaboration avec toutes les parties prenantes, comme les metteurs sur le marché des produits finis.
Les Standards IFRA sont destinés à refléter les niveaux sûrs d’utilisation des substances, déterminés à partir des évaluations de la sécurité du RIFM. Ils englobent …