En avril 2003 a commencé au niveau européen la réévaluation exhaustive de tous les colorants utilisés dans les teintures capillaires. Enjeu : hausser le niveau de sécurité pour les consommateurs en élaborant une nouvelle réglementation, pour minimiser les risques à la fois toxiques et allergiques fréquents pour ce type d'ingrédients. Nouvelle étape de ce processus aujourd'hui avec l'adoption d'une Directive qui réglemente 24 nouvelles substances.
Avec environ 60 % de femmes et 5 à 10 % des hommes qui teintent leurs cheveux, les ventes de colorations capillaires sont en hausse constante en Europe. Or ces produits, et notamment les colorations dites permanentes, sont aussi suspectés, pour certains, d'augmenter l'incidence du cancer de la vessie, pour d'autres, de provoquer de graves réactions allergiques.
C'est la raison pour laquelle un travail de réévaluation de tous les colorants capillaires a été entrepris, à l'initiative de la Commission européenne, par le CSSC (Comité Scientifique Européen pour la Sécurité des Consommateurs) depuis une dizaine d'années.
À ce jour, 180 substances ont déjà été interdites, et l'utilisation de 52 autres a été assortie de restrictions : des concentrations maximales ont été définies, des conditions d'emploi édictées.
Aujourd'hui, ce sont 26 nouvelles substances qui viennent d'être à leur tour réglementées et s'ajoutent à cette liste avec l'adoption de cette Directive 2012/21.
À noter : une concentration maximale autorisée revue à la baisse pour le Resorcinol, le HC Red No 16 interdit d'utilisation…
Le texte vient d'être adopté et entrera en application partout en Europe à partir du 1er septembre 2013. En attendant son application, il peut être prudent de vérifier la liste …