Expression d’une senteur fraîche, légère et naturelle, dominée par les notes hespéridées (agrumes), la Cologne était jusqu’à présent un geste appartenant à la sphère du bien-être, que l’on accomplissait pour soi. Une touche finale ponctuant la toilette.
Les choses changent cet été. En diffusant comme un parfum, ce classique mythique de la parfumerie change de camp. D’intimiste, il devient social !

Le genre se renouvelle avec des créations qui offrent une vraie rémanence, comme la bien-nommée Cologne Indélébile de Dominique Ropion aux Éditions de Parfums Frédéric Malle (50 ml, 120 € ou 100 ml, 175 €). Composée des plus belles matières premières (essence de néroli et absolu fleur d’oranger de Tunisie, citron et bergamote de Calabre…), elle a bel et bien la structure d’une Cologne, mais, "overdosée" en muscs blancs, elle s’accroche à la peau et offre une dimension nouvelle. La sensation de propre est là mais elle se combine à une sensualité magnétique digne des muscs oils des années 60. Le résultat est un parfum "agent double" qui, malgré sa fraîcheur, tient et diffuse comme un extrait. Une Cologne charnelle, telle une caresse sur la peau, voilà qui n’est pas banal !

Dans un registre plus hespéridé, Pomélo Paradis …