L’arrivée des "vernis semi-permanents" bouleverse l’univers des salons de manucure. Et la vie des nails addicts. Oui, mais à quel prix, et avec quelles conséquences pour les ongles ? Enquête en terres d’obscurantisme et de vraie chimie.
Un vrai phénomène de mode
Pas une semaine sans que les journalistes ne reçoivent une nouvelle gamme pléthorique de vernis à ongles. Les ongles ont décidément la cote (on peut sortir sans maquillage, mais pas sans vernis !) et le marché du vernis devient un business colossal pour de nombreuses marques spécialistes des ongles.
En plein essor, le vernis enregistre une progression près de trois fois plus rapide que celle du maquillage en France (Source : Panels distributeurs Iri census CCP11/2010). Ce marché a recruté plus d’un million de nouvelles consommatrices françaises au cours de l’année 2010 et ne cesse de croître depuis (Source : Kantar Worldpanel Beauty Cumul 3T 2010). La créativité dans ce secteur de l’industrie cosmétique va bon train.
Des vernis hybrides
Dernière innovation en date réservée aux professionnels, le vernis gel UV semi-permanent, aussi appelé vernis hybride, car il allie la fluidité d’un vernis et la tenue d’un gel. Pour mémoire, les gels de construction, utilisés pour les faux ongles, sont beaucoup plus agressifs, de par leurs ingrédients et parce qu’ils nécessitent un ponçage qui fragilise l’ongle pour leur pose et leur dépose.
Ce vernis "longue durée" a toutes les apparences d’un vernis classique (large palette de teintes, option …