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jeudi 17 septembre 2020Produits

Les mascaras de l’extrême

Les mascaras de l’extrême

Il y en a pour tous les goûts et toutes les sensibilités ! D’un côté les pigments ultra noirs (les fameux black carbone souvent nanoparticulés) envahissent notre produit de maquillage préféré. De l’autre, les premiers mascaras aux formules clean et aux conditionnements 100 % recyclables font leur apparition. Terre de contrastes pour les mascaras de la rentrée.

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Avec le port du masque obligatoire, si le rouge à lèvres n’est pas à la fête, loin s’en faut (70 % des femmes ne vont plus en porter), le mascara, lui, rafle la mise !
Selon un sondage post-Covid mené par My Little Box (qui a interviewé en juin 2020, 700 femmes de 18 à 66 ans sur leur habitudes beauté avant et après le confinement), deux femmes sur trois continuent de se maquiller même avec le masque. Et les yeux sont évidemment les grands gagnants.
Mais leur préférence va aux mascaras très noirs qui tiennent sans broncher toute la journée, ne coulent pas et assurent en toutes circonstances !

Déferlante de noirs intenses

Les ultra noirs se taillent la part du lion, comme chez Lancôme qui contient dans son dernier Mascara Monsieur Big Extreme Black (10 ml, 27 €) les pigments les plus noirs de la marque à ce jour (à la fois des oxydes de fer ultra-noirs et du noir de carbone). Autres atouts : une longue tenue (jusqu’à 24 heures) et un super volume en un seul passage.
Même combat pour le Mascara Bambi Eye Faux-Cils Extra Black de L’Oréal Paris (13,90 €), le Mascara Lash Freak d’Urban Decay (24,50 €, chez Sephora) à l’étonnante brosse asymétrique vert fluo, le nouveau Mascara Climax Extreme de Nars (25 €), Cils d’Enfer So Volume Mascara Volume Intense Noir Profond de Guerlain (35,50 €) ou Maneater Mascara de Tarte (24,50 €) qui vient de sortir.

Le bien-être des cils, une priorité

Aujourd’hui la sensation de soin est primordiale et les formules s’attachent de plus en plus à préserver les cils du dessèchement à grand renfort d’acide hyaluronique, de collagène ou d’huiles végétales. D’où un résultat qui “cartonne” moins, mais met un peu plus de temps à sécher.

Dans cette catégorie on peut compter sur Mad Eyes Mascara, Mascara Volume Cil à Cil Sur Mesure de Guerlain à l’huile d’argan, extrait de coton et D-panthénol (35,50 €) ou sur le nouveau Mascara Volume Effet Faux-Cils Radical d’Yves Saint Laurent (34,50 €). Ce dernier associe une teinte au noir très profond qui a fait l’objet d’une recherche particulière (pigments noirs classiques + dispersion de noir de carbone mélangés à de l’extrait de feuilles de noyer et des pigments bleus pour booster l’intensité du noir) et une formule soin infusée de quatre huiles nourrissantes (argan, carthame, amande douce et ricin) qui laisse les cils souples et doux. Quant à la nouvelle brosse, elle mélange fibres dures pour définir les cils et fibres flexibles pour créer volume et sensorialité.

Avec Maneater Mascara, Tarte fait confiance à un extrait de jojoba pour hydrater et protéger les cils.
Maybelline New York imagine avec Marvel une nouvelle édition de son Mascara Colossal enrichi en collagène (9,4 ml, 9,50 €).

Le premier mascara en verre vraiment écologique

On le doit à La Bouche Rouge, première marque de luxe Française à proposer du maquillage avec zéro micro-plastique, ce qui est un exploit pour un mascara qui additionne un nombre impressionnant de petites pièces habituellement en plastique, de l’essoreur à la tige en passant par la brosse et la flaconnette.
Le Sérum Noir (6 g, 39 €), qui peut être habillé d’un écrin en cuir précieux à conserver (50 €, disponible à partir du 21 septembre) est, en effet, le premier mascara en verre 100 % recyclable. La brosse, constituée de fibres d’huile de ricin, est la première brosse au monde sans micro-plastique. L’essoreur est fabriqué en bio-matière végétale. Le capot est en métal recyclable à l’infini. Le mascara peut être paré d’un écrin en cuir upcyclé (la marque utilise des chutes de cuir de l’industrie du luxe), dont les teintes varient au gré des saisons et des tendances (rouge, camel et chocolat pour cet automne). Cet écrin est également personnalisable : des initiales peuvent y être posées. Mais on peut bien sûr préférer la version végane dans sa simple flaconnette en verre noir !
Du côté de la formule, ce sérum fortifiant contient 99 % d’ingrédients naturels. La cire de carnauba gaine les cils en leur laissant toute leur souplesse. La combinaison des fibres de ricin et de l’huile de jojoba permet d’apporter un volume et une définition spectaculaires dès le premier passage tout en stimulant la pousse des cils.
Enfin, assure la marque “cette formule naturelle a une excellente tenue tout au long de la journée et est facile à démaquiller”. Selon Nicolas Gerlier, fondateur de La Bouche Rouge, “Le véritable luxe aujourd’hui, c’est la durabilité des objets et des formules”.
Une création qui conjugue savoir-faire Français, éco-responsabilité et innovation technologique.

Des formules plus clean

Si les mascaras certifiés bio existent déjà (chez Logona, Phyt’s, Benecos, Lavera…), ils ne donnent pas toujours satisfaction en termes de résultat maquillage.
Ce n’est pas le cas des formules bio-sourcées à 88 % des nouveaux mascaras Good Nature d’Innoxa (Mascara Volume, 15 ml, ou Mascara Allongeant, 6,5 ml, 17,50 € chaque).
On peut aussi mentionner l’explosion des mascaras vegan (sans cire d’abeille donc), comme Built to Lash Mascara de Florence by Mills (16,90 €, chez Nocibé) ou Go Big or Go Home Mascara 100 % vegan de KAT VON D (10 g, 23 €), qui existe aussi en format voyage (5 g, 12 €, chez Sephora).

Ariane Le Febvre
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