Protéger sa peau et respecter les océans (et notamment le corail) est le nouveau claim de l’été. Cette tendance, née en toute légitimité chez les surfeurs, gagne de nombreuses marques grand public.
D’un côté, des consommateurs qui ne veulent plus se sentir “comme un poison dans l’eau” !
23 % des Français hésitent à utiliser une crème solaire par souci de protéger l’environnement, révèle la FEBEA* (Fédération des Entreprises de la Beauté).
De l’autre, le spectre des cancers cutanés (multipliés par 2,5 depuis 1983**) et l’évidente nécessité de se protéger des UV l’été, quel que soit le lieu de vacances et encore plus sur une plage, et alors même qu’après le confinement, les Français expriment une plus forte envie de soleil.
Que sait-on vraiment des risques de pollution des océans par les filtres solaires ? Selon Laure Menanteau, conseillère scientifique à la FEBEA, “il faut souligner que la concentration des filtres solaires dans l’eau est en tout état de cause extrêmement faible, de l’ordre du nanogramme (un milliardième de gramme) au microgramme (un millionième de gramme) par litre. La perception d’un film huileux à la surface de l’eau n’est absolument pas représentative de la quantité de produit dans l’eau. Elle est encore moins représentative de la quantité de filtre solaire dans l’eau, celui-ci n’étant qu’un composant parmi d’autres du produit solaire. Le dioxyde de titane, qui est un filtre solaire d’origine minérale …