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jeudi 21 juin 2018Produits

Parfums : la possibilité d’une ville…

Loupe contenant des cosmétiques

Venise, Paris, Miami, Deauville, Biarritz… il suffit de prononcer le nom de certaines destinations pour sentir l’ailleurs sur sa peau… Et certaines villes sont porteuses d’un imaginaire si riche qu’elles donnent corps à de nouvelles aventures olfactives. Dans les conditionnements comme dans les jus, les parfums urbains sont à l’honneur cet été.

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Parfums de villes…

Valmont met les quartiers de Venise en flacons au travers de cinq contes olfactifs qui transportent au cœur d’une des villes les plus fascinantes au monde. La Collection Storie Veneziane propose des essences pures, ciselées comme des joyaux, dans des flacons aux masques de verre translucide évoquant le verre de Murano (extrait de parfum, 100 ml, 390 €).

Chanel rend également hommage à la Sérénissime au travers d’une eau de toilette qui s’intitule sobrement Paris-Venise (Collection Les Eaux de Chanel, 125 ml, 112 €). Cette création réussit le pari de faire cohabiter les ors et le faste de l’Orient (accord ambré, fève Tonka, bois de cèdre, vanille…) avec une sensation ouatée (muscs). On sent les effluves orientaux réchauffer la peau sans en prendre le pouvoir. “Cette création s’inspire autant du long voyage en Orient-Express qui sépare la capitale française de la cité italienne, que de la destination seule”, explique le parfumeur Olivier Polge.

Plus sulfureux, By Kilian propose la Collection Miami Vice avec deux éditions limitées : Love The Way You Taste qui recrée les arômes d’un cocktail mojito ou Love The Way You Feel, réinterprétation de l’emblématique huile de monoï (eau de parfum, 50 ml, 195 € chacun). Là encore, les flacons en verre blanc rehaussé de vifs coups de pinceau évoquent l’univers de la capitale floridienne. Si les fragrances sont impulsées par le mode de vie “sea, sex and sun”, les packagings, eux, capturent l’essence de Miami, un mélange sauvage d’art contemporain, de culture urbaine et de sensibilité Art Déco.

… ou de villégiatures

On peut aussi prendre l’air du large avec les deux autres Eaux de Chanel qui, elles, sont inspirées par des stations balnéaires : Paris-Deauville ou Paris-Biarritz (125 ml, 112 € chacune). Des lieux chers à Gabrielle Chanel.
La première évoque les feuilles froissées et offre une immersion dans le vert (écorce d’orange, petit-grain, feuille de basilic, essence de rose, notes jasminées…). Une couleur qui saisit et oxygène le corps. “Plus que la destination dans sa réalité propre, j’aimais l’idée que s’en font les citadins lorsqu’ils rêvent d’un week-end au vert. Ce n’est pas la campagne normande telle qu’elle existe que je cherchais à capturer, mais plutôt la promesse d’une promenade au milieu des herbes hautes”, confie Olivier Polge.
La seconde évoque le plein air et les sensations aquatiques (pamplemousse, mandarine, note aqueuse, accord muguet, vétiver, muscs blancs). “Je voulais qu’on ait la sensation sur la peau que chaque ingrédient est imprégné d’eau” poursuit le parfumeur.
Nouvelle ode à la fraîcheur, les Eaux de Chanel agissent comme des sillages aériens. Les ingrédients y apparaissent épurés, assoupis, fluidifiés. Et les nouveaux flacons en verre fin (moins lourds qu’habituellement) sont à l’unisson. Ils rappellent la légèreté des fragrances. Équipés d’une pompe aussi invisible que particulière, ils diffusent des microgouttelettes de parfum sur un temps plus long qu’un vaporisateur traditionnel. Cette vaporisation fait l’effet d’un nuage délicat et généreux, particulièrement agréable. Dernier détail : les étuis sont en carton ondulé, ultra mat (ainsi l’encre noire est encore densifiée), inspiré par les cales du parfum. Leur relief évoque le frémissement de l’eau lorsque la mer se retire de la plage et laisse son empreinte sur le sable.

Une nouvelle marque qui célèbre Paris

Paul Petit, fervent parisien, passionné de parfums depuis l’enfance et adorateur de la ville lumière, a créé Made in Pigalle, une maison de parfums contemporains qui révèle le Paris des Parisiens et ses quartiers singuliers. Abel in Abbesses, Marie in Le Marais, Martin in Montorgueil, Victor in Voltaire, João in Jaurès, Simone in Saint-Germain, Gaspard in Raspail… il y en a pour tous les goûts (esprit Cologne, chypré, floral délicat, boisé, vert, fruité acidulé…) ! Les sept parfums, très réussis, sont élégants avec un “je ne sais quoi” de canaille et d’impertinent, typiquement parisien selon Paul.
Mon chouchou ? Gaspard in Raspail, un hespéridé chypré mêlant la fraîcheur des agrumes (mandarine, bergamote, orange verte) au néroli et à la feuille de géranium, avec un fond puissant de bois de cèdre, mousse de chêne et muscs blancs (eau de parfum, 75 ml ; avec dessin représenté sur le flacon, 100 € ; sans dessin : 95 €).
Créée à Paris, la marque fait le choix du Made in France (belles matières premières venant de Grasse, flacons en verre laqué, savoir-faire exclusif d’artisans français…).

Diptyque a aussi choisi Paris pour la dernière bougie parfumée de sa Collection City Candles (190 g, 60 €). Après Londres, Berlin, Beverly Hills, Tokyo… Paris était très attendu. Si le motif qui l’habille nous plonge sur la capitale vue du ciel, son accord chypré nous baigne dans l’ambiance chic parisienne.

Ariane Le Febvre
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