Depuis le début de l’année, Business France a ajouté une corde à son arc et accompagne les entreprises françaises spécialisées dans la beauty tech à partir à la conquête de nouveaux marchés. Pour l’organisme, ce segment représente le futur de la cosmétique et cartonne déjà dans le monde entier. Mais pour l’heure, la France est encore un peu à la traîne sur le sujet et s’y lance (trop) timidement.
S’il y a bien une chose que personne ne peut nier, c’est que la cosmétique française rayonne partout. Son expertise fait rêver aux quatre coins du globe… et si ce n’était plus suffisant ? La crise du coronavirus a mis en exergue les limites de la distribution physique.
Pour “survivre”, il a fallu amorcer une transition brutale vers des solutions digitales. Pis encore, la pandémie a exacerbé certaines tendances déjà prégnantes comme une hyper personnalisation ou la nécessité d’essayer les produits avant d’acheter sur Internet.
Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est capable d’apporter des réponses concrètes aux attentes des consommateurs. Mais force est de constater que trop peu de marques en France ont décidé de montrer dans le train de la beauty tech.
Selon un rapport Wavestone, cabinet de conseil français spécialiste de la transformation des entreprises, la France compte 127 start-up expertes dans la beauty tech, contre 97 en 2019. Ces sociétés sont majoritairement situées en région parisienne (75 %) ou dans les grandes villes comme Lyon, Nantes, Grenoble et Toulouse (11 %). Ces entreprises ont des activités diverses et proposent aussi des plateformes de mise en relation consommateurs/professionnels, de la formulation innovante basée sur les biotechnologies ou de l’intelligence artificielle. …
