Le cabinet de conseils Sia Partners a réalisé une étude afin d’évaluer le volume et les typologies de produits cosmétiques concernés par la loi AGEC. Et il a identifié les trois chantiers prioritaires à entreprendre afin de gérer les impacts opérationnels sur les entreprises du secteur.
L’industrie cosmétique est un secteur qui sera particulièrement touché par la loi AGEC, rappelle Sia Partners : “En effet, il ne sera plus possible de vendre des produits cosmétiques rincés contenant des microplastiques et autres substances préoccupantes, d’avoir un packaging à usage unique ou encore de détruire ses invendus. Il faudra également introduire de nouveaux logos et nomenclatures sur les packagings afin d’informer le consommateur sur l’impact sanitaire et environnemental du produit. Enfin, de nouveaux systèmes d’incitation monétaire seront mis en place afin d’impliquer les industriels dans l’ensemble du cycle de vie produit”.
Les mesures de la loi AGEC qui concernent l’industrie cosmétique
Depuis le 1er janvier 2022, les acteurs des industries cosmétiques ont :
• l’obligation d’introduire un nouveau logo de tri unique (logo Triman) et des précisions sur les modalités de tri sur les emballages,
• l’obligation d’informer le consommateur sur les produits contenant des perturbateurs endocriniens à des fins de transparences en rendant ces informations disponibles en open data,
• l’obligation d’indiquer sur leur packaging, sur leur produit ou en ligne des informations sur les qualités et caractéristiques environnementales,
• l’interdiction d’utiliser la mention “biodégradable” ou toute mention équivalente sur les produits et les emballages,
• l’interdiction …