“Pour réaliser ce rapport, nous avons observé le contenu posté par les consommateurs sur leurs réseaux sociaux, nous avons regardé les requêtes qu’ils font sur les moteurs de recherche et nous prêtons attention au travail des influenceurs beauté experts”, explique Marie Aubert en préambule.

Le consommateur averti

Le grand public n’est plus dans le flou en matière de beauté, il connaît son sujet. “Cette envie de savoir s’est bâtie sur les controverses concernant certains ingrédients décriés et sur le manque de confiance envers les marques”. Pour faire leur éducation, les consommateurs se tournent volontiers vers des “skinfluencers” (habile contraction de “skin” et “influencer”). Ces experts (dermatologues, médecins, esthéticiennes…) vulgarisent de nombreux sujets jusqu’alors peu ou mal maîtrisés par le grand public. Très suivis sur les réseaux sociaux, ils ont un taux d’engagement cinq fois supérieur à la normale.
Les skinfluencers ont le pouvoir de mettre en lumière des tendances et aussi de populariser certaines marques.

L’expertise des consommateurs les conduit donc à mieux comprendre leur peau. “Elle est désormais considérée comme un ensemble vivant autonome doté de capacités naturelles qui lui sont propres”.

Au-delà de la super performance

Cette tendance découle directement de la précédente. Les consommateurs sont plus informés …