Une étude menée par l’Ifop et Norgil, réseau d’instituts d’expertise capillaire, révèle qu’en 25 ans, la part de Français concernés par la chute de cheveux a augmenté de 32 %. Alors que l’image et l’apparence occupent une place de plus en plus importante au quotidien, la chute de cheveux est devenue un réel phénomène de société, d’autant que les plus concernés ne sont plus seulement les hommes, mais également les femmes et les jeunes.
Cette étude Ifop a été réalisée par un questionnaire auto-administré en ligne, du 15 au 17 décembre 2014, auprès d’un échantillon de 1005 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus.
Une augmentation significative en l’espace d’une génération
Aujourd’hui, 79 % de la population française déclare perdre des cheveux et avoir des problèmes capillaires (toutes alopécies prises en compte y compris la calvitie). En 25 ans, la part de Français n’étant pas déjà atteints de calvitie mais concernés par la chute de cheveux est passée de 44 % en 1990 à 76 % en 2014, soit une augmentation préoccupante de 32 points en l’espace d’une génération.
Les femmes atteintes par la chute des cheveux
Les femmes apparaissent plus sujettes à la chute de cheveux, 93 % des femmes de moins de 35 ans déclarent perdre leurs cheveux, cette proportion reste stable, autour de 80 %, après 35 ans. Seuls 16 % des femmes déclarent ne pas perdre leurs cheveux du tout.
Inquiète, plus d’une femme sur deux est angoissée par sa perte de cheveux. Effet générationnel, les plus jeunes d’entre elles, qui sont les plus touchées, se montrent plus sensibles à l’égard de ce phénomène.