Les assistants virtuels sont partout. Google, Alexa, Siri et bien d’autres sont aujourd’hui intégrés à notre manière de consommer le digital. S’ils facilitent la vie des utilisateurs, ils peuvent donner du fil à retordre aux industriels, y compris aux professionnels de la beauté. En effet, tout l’enjeu consiste à devenir une marque référente dans le monde des assistants vocaux. À l’occasion de la journée de la Beauté, organisée par le CEW le 4 juillet à Paris, Pierre Nabhan, fondateur de Joosnabhan a livré quelques clés de compréhension sur ce sujet.
Le monde des assistants virtuels (et donc vocaux) n’en est qu’à ses balbutiements, il est encore en définition.
De l’importance des mots
Il est important pour les marques de prendre une position de référence, et cela passe bien évidemment par le vocabulaire.
“Si je dis yes we can, tout de suite, vous me répondez Barack Obama. Si je dis like, tag, share ou poke, Facebook vous vient directement à l’esprit. On se rend compte qu’avec des simples mots, on a tout de suite en tête des références fortes”, illustre Pierre Nabhan.
Changement de contexte. Si un consommateur lambda entre dans une pharmacie et demande des Kleenex® , automatiquement, il se verra offrir le choix entre différentes marques de mouchoir comme Kleenex® ou Lotus®… Une illustration du fait que, dans notre imaginaire, Kleenex® = mouchoir en papier. Et ce même si le réflexe du vendeur est de proposer plusieurs marques…
Prenons la même situation, à la différence près que la demande est formulée à un assistant virtuel. “Et bien, cette fois-ci, l’utilisateur sera renvoyé vers la marque Kleenex®, car pour le logiciel, il n’existe qu’une seule référence de ce nom-là. Toute la problématique repose là-dessus pour les marques : soit …