Suite de la série élaborée par Estelle Dehier, de Labosphère, sur ces ingrédients qui font parler d’eux : un jour considérés comme anodins, voire très populaires, puis dans la tourmente des alertes concernant leur sécurité, avant d’être éventuellement rattrapés par la réglementation, ses restrictions voire ses interdictions… Cet épisode n°2 est consacré au talc.
Le talc est utilisé depuis toujours. Et c’est lui qui est à l’origine de la mise en place de la réglementation cosmétique européenne en 1976, à la suite du scandale du Talc Morhange…
En effet, le talc a été très largement utilisé sur les fesses des bébés pour absorber l’humidité après le change, ou assécher les plis entre les cuisses, par exemple. Le talc réservé à cet usage, même s’il suscite des interrogations depuis plusieurs années, est encore commercialisé et ne fait pas l’objet d’interdiction en Europe.
Mais faut-il encore l’utiliser ainsi ? Certains sites, comme celui de la “boîte rose”, ont leur avis sur la question…
Aujourd’hui, on retrouve aussi le talc sans les produits de soins, comme agent de toucher, ou dans tous les types de produits de maquillage : poudres libres, ombres à paupières, etc.
Est-il soumis à restrictions ? Non, mais ! Aujourd’hui, le talc est listé en Annexe III (entrée 59) avec des mentions obligatoires d’étiquetage sur les produits pulvérulents pour les enfants de moins de 3 ans.
Et le 25 septembre 2024, la classification du talc dans la catégorie CMR 1B a été adoptée, ce qui ouvre la voie à l’évaluation de sa …
