On parle beaucoup de la vague bio. En cosmétique, on évoque même une tendance porteuse, certains n’hésitant pas à y voir l’avenir seul et unique de toute la filière. D’autres pourtant soulignent volontiers que la part de marché du bio reste encore très restreinte et que ce qu’ils qualifient de mode a ses limites, tant en ressources qu’en développement. Tel est l’état du débat quand on en reste à la sphère des professionnels… Mais qu’en est-il pour les consommateurs ? Comment, eux, perçoivent-ils le bio ? C’est ce qu’a cherché à déterminer Cegma Topo, un institut d’études et d’analyses d’opinion, dans une enquête rendue publique ce 3 décembre. Décryptage.
4 décembre 2009
"Le Bio en cosmétique" est une enquête réalisée par
Cegma Topo
par le biais d’Internet, auprès de 563 femmes âgées de 18 à 64 ans, en octobre 2009.
Premier constat : la part du bio reste encore effectivement assez limitée en cosmétique, puisque seules 28 % des personnes interrogées déclarent utiliser au moins un produit bio, choisissant alors de préférence des soins pour le visage ou des crèmes de jour ainsi que des soins corporels.
Majoritairement, ces consommatrices sont plutôt jeunes, avec une pointe dans la tranche d’âge des 30/34 ans. Et ce choix correspond alors à une démarche globale, puisqu’elles achètent aussi bio dans d’autres catégories de produits, principalement en alimentaire et dans le secteur des détergents et lessives.
Pourquoi choisit-on le bio ?
En la matière, c’est la naturalité qui prime. Les consommatrices perçoivent d’abord les cosmétiques bio comme composés d’ingrédients naturels et dénués de substances chimiques, tout en étant respectueux de l’environnement. Pas de surprises, là encore : c’est sur ces critères que sont axés les argumentaires de la cosmétique biologique, qui s’est toujours placée comme une réponse au caractère polluant et éventuellement dangereux pour la santé des matières premières utilisées traditionnellement par la …