Depuis le 17 mars, la France est quasiment à l’arrêt. En cause, l’épidémie de coronavirus qui sévit dans tout le pays. Nombres d’entreprises ont du geler leurs activités où ré-adapter leur offre. C’est le cas du secteur cosmétique. Afin de faire le point sur la situation actuelle, Anne Dux, directrice des Affaires Règlementaires et Scientifiques de la FEBEA, a répondu aux questions de CosmeticOBS.
CosmeticOBS : Comment les entreprises sont-elles impactées par la crise sanitaire actuelle ?
Anne Dux : Les entreprises cosmétiques se battent tous les jours pour maintenir leur activité autant que possible. De nombreux circuits commerciaux restent ouverts, à commencer par la grande distribution, mais aussi les rayons parapharmacies et l’e-commerce.
Mais c’est surtout la formidable mobilisation du secteur pour fabriquer des gels hydroalcooliques que je voudrais saluer. Aujourd’hui, nous avons des dizaines d’adhérents qui se sont portés volontaires pour fabriquer du gel hydroalcoolique, livré en priorité aux hôpitaux, aux cliniques et aux EHPAD.
Ce sont plusieurs millions de flacons supplémentaires qui sont mis sur le marché grâce aux entreprises cosmétiques !
C’est d’autant plus remarquable chez les PME qui ont su reconvertir leur outil de production en quelques jours. Dans toute la France, nous avons des exemples dont nous pouvons être fiers.
CosmeticOBS : Comment la FEBEA aide-t-elle ses adhérents qui se sont mis à produire du gel hydro-alcoolique ?
AD : La FEBEA est sur le pied de guerre ! Dès avant le confinement, nous avions négocié pied-à-pied avec les autorités pour que notre secteur bénéficie d’une dérogation et que les modalités de cette dérogation soient conformes à nos …
