L’heure est au naturel, au respect de la santé et de l’environnement, à la préservation de nos ressources, aux produits et aux entreprises responsables… La tendance touche tous les secteurs, et la cosmétique ne fait pas exception. Lors de la conférence U’Cosmetics 2018 consacrée à l’up-cycling, Christine Guinebretière, du bureau parisien de l’EPEA (Environmental Protection Encouragement Agency), est venue présenter la certification Cradle to Cradle. Le nouveau standard à adopter ?
L’EPEA est une “agence d’économie circulaire à impact positif” de dimension internationale, créatrice de la certification Cradle to Cradle. La notion de Cradle to Cradle (du berceau au berceau) a été conceptualisée par Michael Braungart, docteur en chimie qui a d’abord travaillé pour l’association Greenpeace, et l’éco-architecte William McDonough.
Les principes du Cradle to Cradle
“Le principe est que l’espèce humaine n’est pas séparée de la nature, et peut l’imiter”, a expliqué Christine Guinebretière. “Quand les arbres fruitiers perdent leurs fleurs et que celles-ci tombent sur le sol, personne n’imagine que ces fleurs sont des déchets. Elles font partie de l’écosystème de l’arbre fruitier, du cycle qui le maintient en vie et productif. Le principe du Cradle to Cradle est de créer nos produits, de les concevoir pour qu’ils rentrent dans de tels cycles, de façon à ne jamais devenir ou générer des déchets. Et c’est tout à fait possible”.
Dans ce concept, économie circulaire et up-cycling sont indissociables, et sont intimement liés à la notion d’impact positif.
Pour l’intervenante, le développement durable consiste surtout actuellement à diminuer les impacts négatifs de notre production de marchandies. Le Cradle to Cradle, à l’inverse, suppose de mobiliser toutes …