La jeune génération est-elle plus sensible au sort de la planète que ses aînés ? Il semblerait que non. Une récente étude, commandée par l’Agence de la transition écologique (ADEME) à l’institut de sondages Opinion Way, montre que les Français de 15 à 25 ans sont conscients des enjeux climatiques, mais ont encore du mal à passer à l’action dans leurs comportements quotidiens.
1 001 personnes âgées de 15 à 25 ans a été questionné (en ligne).
“L’environnement est pour les jeunes de 15 à 25 ans une préoccupation majeure. Il apparaît qu’ils considèrent globalement accorder plus d’importance que leur entourage à ces enjeux (79 %)”, explique l’ADEME. “À cet égard, on constate que la perception des 15-25 ans de la crise environnementale diffère de celle de leurs aînés. En effet, ils appréhendent le monde comme allant mal, se caractérisant par une addition de crises sans fin et comme étant sans perspective d’amélioration. Cette perception serait causée par la surconsommation et la surproduction, mais également, sur un registre moral, par l’avidité, l’égoïsme et la démesure humaine. Conséquence de ces constats : les jeunes sont nombreux à adopter un niveau de fatalisme élevé”.
Des actions timides
Les 15-25 ans estiment qu’ils sont plus engagés sur la question environnementale que leurs aînés (toutes générations confondues). Mais dans les faits, l’ADEME pointe un léger décalage.
“Ils ne sont que 9 % à s’engager dans une association de défense de l’environnement (alors qu’ils perçoivent l’associatif comme le summum de l’engagement environnemental)”.
De plus, ils ne sont que 14 % à avoir déjà participé à une manifestation en …