Formulation, ingrédients, positionnement… le secteur des soins capillaires est en plein changement depuis la fin de la crise sanitaire. À l’occasion de la tenue d’in-cosmetics Global 2023 (organisé à Barcelone du 28 au 30 mars), Connor Spicer, Senior Research Analyst Beauty & Personal Care chez Euromonitor, est monté sur scène afin de mieux expliquer les nouvelles tendances capillaires du moment.
“En 2022, l’industrie cosmétique a généré 527 milliards de dollars. 16 % des ventes mondiales de produits de beauté proviennent des soins capillaires”, a indiqué Connor Spicer en préambule. “Le secteur des soins pour cheveux a connu des difficultés au plus fort de la pandémie, mais il commence à montrer des signes de résilience”.
Arbitrage économique
En raison de la crise économique, le budget beauté des consommateurs est en baisse.
D’après l’expert, le grand public freine la fréquence d’achat des soins capillaires. “Le grand public fait le choix de la qualité à la quantité. On observe un regain d’intérêt pour les gammes premium”.
La skinification
Les produits pour cheveux sont de plus en plus formulés de la même manière que les soins de la peau.
Les consommateurs ne veulent plus seulement avoir des cheveux propres, ils désirent :
• ne plus avoir de pellicules,
• avoir un cuir chevelu en bonne santé,
• réparer en profondeur,
• prévenir l’alopécie ou la calvitie,
• booster la pousse,
• protéger les cheveux du soleil.
Ils veulent également des soins qui limitent l’impact des appareils chauffants (lisseur, boucleur…).
“La crise du Covid-19 a suscité une prise de conscience de la santé capillaire”, analyse …