Parce que l’on veut le “meilleur” pour notre progéniture, parce que le scandale du Talc Morange est dans tous les esprits, parce que la peau des enfants est fragile, parce qu’aucun risque n’est admis pour ce type de produits… l’environnement des produits cosmétiques pour les bébés est très particulier. L’éclairage d’Estelle Dehier, de Labosphère.
En premier lieu, il est important de donner quelques définitions qui vont permettre de mieux appréhender l’approche du développement des produits pour “bébés”. Même si ce ne sont pas des définitions purement réglementaires, on voit souvent des restrictions pour certains ingrédients, comme “Ne pas utiliser chez les enfants de moins de 3 ans”, par exemple.
Les tranches d’âge
Les retours d’expérience sur le sujet ainsi que les restrictions réglementaires et l’approche toxicologique pour l’évaluation de la sécurité des produits destinés aux jeunes enfants, amènent à raisonner sur trois tranches d’âges distinctes.
Le nourrisson
De la naissance jusqu’à 1 an, un bébé (né à terme) est un nourrisson. À noter que les bébés nés avant terme, les prématurés, sont hors catégorie. Les produits cosmétiques spécifiquement développés pour eux font l’objet d’une alerte maximale et d’un raisonnement de développement différent.
Le bébé
Un enfant est considéré comme un bébé jusqu’à 3 ans.
Pour eux, les produits cosmétiques sont techniquement et réglementairement les plus compliqués à développer. Et ils font l’objet d’une évaluation toxicologique spécifique.
Il est d’ailleurs intéressant de se poser la question de savoir si les produits cosmétiques pour les nourrissons et les bébés devraient rester dans ce cadre réglementaire.
L’enfant …