La transparence fait partie des sujets chauds auxquels l’industrie cosmétique est confrontée. Face à la défiance des consommateurs, les professionnels de la beauté se doivent d’adopter une posture rassurante et d’en dire plus sur leurs “secrets” de fabrication. Selon Andrew McDougall, Directeur de la division Beauty & Personal Care de Mintel, les nouvelles technologies peuvent aider les marques dans ce projet. L’expert a explicité son point de vue à l’occasion d’un webinaire diffusé à l’occasion d’in-cosmetic Virtual.
De nos jours, la dimension éthique des industriels est importante pour le grand public.
D’après les chiffres du panel Mintel, 55 % des Américains disent se sentir concernés par l’impact environnemental des professionnels de la beauté.
Ils sont 63 % à vouloir avoir plus de connaissance concernant les ingrédients figurant dans les listes INCI. Dans la même veine, 82 % des Espagnols expliquent s’intéresser davantage à la formulation de leurs produits qu’avant.
Ainsi, les consommateurs agissent à leur échelle pour protéger le climat. 74 % des Chinois sont prêts à payer leurs cosmétiques plus chers du moment qu’ils n’ont pas d’effet négatif sur la planète. 88 % d’entre eux se disent prêts à boycotter les entreprises dont le mode de fonctionnement n’est pas éthique.
De ce fait, les allégations écofriendly fleurissent de plus en plus sur les packagings. Les plus populaires sont celles qui :
• font mention du respect du bien-être animal,
• indiquent que l’emballage est recyclable,
• mettent en avant la naturalité de la formule.
Transparence rime avec confiance
Les consommateurs veulent en savoir plus, c’est un fait. Attention à la qualité des informations qu’on leur délivre. 40 % des Américains déclarent que les industriels doivent faire …