La question de la durabilité en cosmétique est importante pour une large part des consommateurs. Mais l’est-elle toujours autant dans un contexte économico-sanitaire aussi peu stable que celui que nous traversons ? C’est pour répondre à cette question que Célia Friedman, cofondatrice du cabinet Friedman Stevens Consulting, a conduit une étude. Elle en a présenté les enseignements à l’occasion de la E-Matinée de la Beauté du CEW, diffusée le 11 décembre.
Le sondage a été mené en juillet 2020, sur un échantillon de 656 personnes, dont 70 % de femmes et 24 % d’hommes. “À partir du moment où l’on réalise une enquête sur la cosmétique, le poids des femmes dans le panel est plus important”, explique Célia Friedman en préambule.
Le cabinet Friedman Stevens Consulting a posé deux questions aux répondants :
• Vous procurez-vous des produits “responsables” (qui incarnent des engagements sociaux, environnementaux) ?
• Quel budget allouez-vous à l’achat d’une crème de jour de 100 ml ?
“Ainsi, nous avons pu qualifier d’autant mieux notre base. Nous avons d’un côté les”Convertis” par la beauté écofriendly, et de l’autre nous avons les “Aspirationnels” qui n’utilisent peu (ou pas) de soins durables, mais qui souhaiteraient le faire”.
L’enquête révèle que pour les deux groupes de consommateurs, le premier facteur de vente est le bénéfice du produit.
Pour les Convertis, l’engagement RSE est le deuxième critère qui pousse à l’achat.
Chez les Aspirationnels, le second critère est le prix. Pour eux, les valeurs d’une marque apparaissent en dernière position.
Les priorités
Le cabinet Friedman Stevens s’est attaché à savoir quelles sont les priorités des consommateurs lorsqu’ils achètent un cosmétique “responsable”.
La …