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jeudi 3 décembre 2020Tendances

Les différentes problématiques de la cosmétique solide

Les différentes problématiques de la cosmétique solide

Lorsque l’on parle de cosmétiques solides, nous savons que le consommateur qui va acheter et utiliser ces produits est motivé par la curiosité de découvrir de nouvelles formes galéniques pour certains types de produits, engendrant des modifications de ses “rituels d’hygiène ou de soin”. Une autre motivation (qui n’est pas incompatible avec la première) peut être le souhait de modifier profondément son mode de consommation. Qu’en est il de nous, formulateurs, qui devons toujours développer des produits innovants tout en réalisant des analyses pertinentes permettant d’évaluer une durée de vie du produit et d’assurer la sécurité du consommateur ? L’éclairage d’Estelle Dehier, de Labosphère.

Temps de lecture
~ 6 minutes

Pour la majorité de ces “nouveaux produits solides” en développement, le but est de réduire, voire supprimer l’emballage. Le produit est donc stocké, en général dans la salle de bains (gel douche ou shampooing solide) ou sur le bord du lavabo (savon, déodorant), à l’air libre, le temps de son utilisation…

Les problématiques microbiologiques

De plus, pour la plupart d’entre eux, il faut mouiller le produit avant son utilisation, engendrant d’entrée de jeu une primo-contamination. Si une contamination microbiologique se produit, sera-t-elle plutôt bactérienne, fongique ou par des levures ? Les analyses bactériologiques classiquement effectuées sont-elles adéquates et adaptées ?

Comment évaluer la propreté de ce produit ? Comment s’assurer que celle-ci reste stable au cours du temps ? Quelle est l’acceptabilité d’un point de vue microbiologique pour ces produits ? Peut-on considérer que ces produits sont bactériologiquement plus sensibles, du fait de leur utilisation et de leur stockage, que des produits de galéniques conventionnelles ? Alors même que ceux-ci contiennent très peu d’eau ?
Faut-il extrapoler les analyses microbiologiques classiquement réalisées sur les produits anhydres conventionnels comme les produits de maquillage (rouges à lèvres, baumes à lèvres) ?

Les problématiques du rancissement

Formulés en majorité à base d’ingrédients naturels, …

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