Les sous-produits alimentaires sont de plus en plus souvent recyclés par l’industrie cosmétique pour produire des matières premières. La pandémie due au coronavirus ayant bouleversé les chaînes d’approvisionnement en ingrédients cosmétiques, cette tendance s’accélère. Selon l’analyse d’Ecovia Intelligence, les taux d’adoption des ingrédients upcyclés devraient augmenter à mesure que l’industrie cosmétique se dirige vers des chaînes d’approvisionnement régionales pour ses matières premières, ainsi que vers le développement de produits pour une économie circulaire.
On sait que les sous-produits alimentaires sont déjà une source d’ingrédients naturels. Certains, comme l’huile de palmiste, sont largement utilisés dans les produits cosmétiques et de soins personnels. La demande pour ces matières premières est plus importante en raison de la demande croissante des consommateurs pour des produits naturels et biologiques. La durabilité est un autre facteur important, les fabricants de cosmétiques et de matières premières s’engageant à utiliser davantage d’ingrédients végétaux/naturels dans leurs formulations.
Cette année, l’intérêt pour les ingrédients upcyclés s’est accru. La pandémie due au Covid-19 a perturbé l’approvisionnement en ingrédients naturels. La collecte et la transformation des matières premières végétales ont été affectées par les mesures d’urgence introduites par les gouvernements nationaux. Les acheteurs d’ingrédients ont également subi des coûts de transport plus élevés et des retards en raison des mesures de quarantaine dans les ports. La pandémie amène de nombreux opérateurs à envisager des sources d’approvisionnement régionales, voire locales, d’ingrédients naturels. Les sous-produits alimentaires sont de plus en plus considérés comme une source durable de ces matières premières.
Ces douze derniers mois ont vu le lancement de certains ingrédients upcyclés particulièrement significatifs. La société française Laboratoires Expanscience a mis au point un actif pour le …