L’upcycling, ce procédé qui consiste à récupérer des matières premières dont on n’a pas l’usage ou des déchets pour les transformer en ingrédients à valeur ajoutée, est une tendance du moment. Comme souvent la question qui se pose est : est-ce nouveau ? Au risque de passer pour un vieux grincheux, je suis désolé, mais la réponse est non. Mais ce n’est pas pour autant que la démarche n’a pas de sens, au contraire.
La Cosmétothèque s’est intéressée à cette question sous l’angle historique cette fois, plutôt que par le biais des nouveautés et des ingrédients qui commencent à être nombreux.
Comme vous pourrez le constater dans cette contribution, cette démarche est au centre de bien des choses que vous utilisez au quotidien, que ce soit à titre personnel ou professionnel.
• C’est ainsi que la valorisation des corps gras a conduit à la lipochimie, cette science à la base de la chimie moderne, et de très nombreux corps gras que nous utilisons encore.
• Que le savon que vous utilisez tous les jours est le reflet d’une valorisation permanente de produits à base de naturel.
• Que les huiles blanches, dont le “fameux” squalane végétal et bien d’autres, ont pour origine la valorisation des huiles de poisson, dont l’huile de foie de morue qui a laissé bien des souvenirs à certains.
• Enfin que la lanoline, malheureusement trop décriée, n’est rien d’autre que la valorisation de la laine du mouton. Cette source constitue à date l’une des principales origines de vitamine D dont on dit que c’est la vitamine du siècle.
Il y a bien d’autres ingrédients qui sont nés de ce type …