Lorsque l’on développe un produit cosmétique, on pense galénique, texture, contraintes techniques, efficacité… mais pas que ! Le formulateur doit également prendre en compte les contraintes réglementaires imposées par le Règlement Cosmétiques européen en vigueur et celles des zones de commercialisation du produit développé. Estelle Dehier, de Labosphère, propose ici un petit tour d’horizon international des plus récentes alertes réglementaires diverses et variées pour renforcer votre vigilance.
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Produits imitant des aliments : l’ANSES appelle à la vigilance
En septembre 2020, l’ANSES a demandé une vigilance accrue pour les cosmétiques qui imitent les aliments. On peut ici signaler des accidents de mésusage qui se sont produits à cause de l’ingestion de gels hydroalcooliques présentés, par exemple, sous forme de gourde à boire.
Le Manuel des produits Borderline est toujours en révision
Comment être sûr que le produit que l’on développe est vraiment un produit cosmétique ? Quelques exemples.
• Attention aux articles libérant une substance antimicrobienne (ex : argent), car ils peuvent être considérés comme des biocides.
• Attention aux produits de “confort” d’hygiène intime car ils peuvent aussi ne pas être considérés comme des cosmétiques. Encore faut-il avoir la bonne définition et la bonne interprétation du mot “confort”.
• Attention aux produits de soin des jambes car certaines revendications peuvent en modifier le statut.
• Les produits hydroalcooliques posent également un problème de “statut”, surtout les gels non rincés. Quelle est leur fonction ? Si la fonction initiale n’est pas bien établie, il peut y avoir des confusions sur le marché.
Règlement REACH / Nouvel amendement CLP
Il faut se renseigner sur les substances et …
