Pour la deuxième année consécutive, l’association Dons Solidaires a commandé à l’IFOP une étude sur la précarité hygiénique ressentie par les Français. Une partie de la population, faute de moyens, est obligée de se passer de certains de produits cosmétiques essentiels à l’hygiène primaire. Conséquences ? Un impact sur l’estime de soi et des difficultés à l’insertion sociale.
Ce baromètre a été réalisé sur deux panels. Un échantillon grand public de 1807 répondants, représentatif de la population française, interrogé du 16 au 20 novembre 2020. Un échantillon de 760 personnes bénéficiaires d’associations du réseau Dons Solidaires. Les interviews ont eu lieu du 5 janvier au 12 février 2021.
L’image corporelle est déterminante dans le jugement que l’on porte sur les autres.
Sur ce point, l’ensemble du panel s’accorde à dire que les trois critères qui peuvent donner une impression négative sont :
• une mauvaise odeur (69 %),
• des vêtements sales et usagés (40 %),
• des ongles négligés (33 %).La gêne liée à l’apparence physique conduit près d’un Français sur cinq à renoncer à sortir ou éviter des personnes de sa connaissance.
Manque d’argent, manque de soin
Le panel interrogé a indiqué que, par manque de finances, il lui était souvent arrivé de renoncer à l’achat de :
• maquillage (28 %),
• soins hydratants (19 %),
• capillaires (16 %),
• produits d’épilation (13 %),
• déodorant (10 %),
• dentifrice (6 %),
• gel douche ou savon (6 %).
En ce qui concerne les lieux d’achats, le grand public va majoritairement en grandes surfaces …