Dans la lutte contre le réchauffement climatique, la responsabilité des industriels est engagée. À l’occasion de la tenue du salon Cosmetic 360, deux experts de l’agence de prospectives Beautystreams (Élodie Vicini et Michael Nolte) sont venus décrypter les enjeux (et solutions) liés à la durabilité auxquels les professionnels de la beauté doivent faire face.
Les deux experts ont présenté la tendance “Age of restoration” qui fait partie du rapport “Macromovements 2023-2027 : setting a new equilibrium”.
Avoir une attitude responsable à l’égard de la planète peut générer des bénéfices pour les entreprises. “Aujourd’hui, 40 % des consommateurs au global ont augmenté leurs dépenses d’hygiène beauté auprès de marques qui pratiquent la règle de trois R. De plus, 70 % d’entre eux se disent prêts à payer plus cher si le produit qu’ils désirent est emballé dans un packaging durable”.
Tailler dans le vif
Selon les deux experts, toute entreprise qui souhaite être plus durable doit prendre des “décisions radicales” afin de regagner la confiance du grand public. 79 % des consommateurs de produits de beauté ne sont pas sûrs de pouvoir faire confiance aux marques quant à leurs engagements durables. 56 % des Américains boycottent les entreprises cosmétiques qu’ils soupçonnent de ne pas être éthiques et 38 % pensent que les industriels mentent sur leur impact environnemental. “Yves Chouinard, fondateur de Patagonia (estimé à trois milliards de dollars), a décidé de faire don de son entreprise à un trust et une ONG chargés de soutenir la cause environnementale. Sans pour autant faire comme lui, …