Deux ans après un premier accord de recherche dans la cosmétique, BASF et Poietis ont annoncé la signature d’un accord-cadre de développement et de services dans le domaine de la technologie de bio-impression 3D. L’objectif principal est de continuer à améliorer les modèles 3D de peau co-développés depuis 2015 grâce à l’impression assistée par laser. L’enjeu est d’évaluer, de manière plus précise, des ingrédients cosmétiques pour des applications de soin de la peau, et développer des produits adaptés aux différents types de peau.
Communiqué commun de BASF et POIETIS
Avec la technologie de bio-impression 3D assistée par laser, les tissus biologiques peuvent être reproduits, ce qui permet un positionnement précis des cellules de la peau dans des structures tridimensionnelles. En seulement deux semaines, il est maintenant possible de produire des équivalents de peau bio-imprimés pour étudier plus avant l’efficacité d’ingrédients actifs.
“Les modèles 3D bio-imprimés sont une méthode de prédilection pour l’évaluation prédictive des ingrédients car ces modèles reproduisent l’environnement cellulaire in vitro en ayant des fonctionnalités mécaniques et métaboliques proches du vivo”, explique Fabien Guillemot, Fondateur et Président de Poietis.
“Au cours de notre coopération, nous avons acquis des connaissances importantes comme les paramètres nécessaires à la maturation du derme. En effet, un derme mature et épais est une condition essentielle pour obtenir des résultats optimaux dans l’impression épidermique”, explique Sébastien Cadau, responsable du développement de l’ingénierie tissulaire chez BASF.
Cette nouvelle technologie a été utilisée pour permettre une reproduction automatisée du modèle de peau Mimeskin™ de BASF, qui est l’un des plus proches équivalents du tissu physiologique original de peau humaine. “Dans une deuxième étape, nous voulons conjointement améliorer les modèles de peau en reproduisant la complexité de la structure et en ajoutant de …