Contexte de suspicion vis-à-vis de certains ingrédients cosmétiques régulièrement entretenu par les relais médiatiques, sensibilisation accrue des consommateurs comme des dermatologues de plus en plus enclins à mettre certains produits à l'index : pour les marques, la tendance est aux black-lists et à la cosmétique "sans". Un phénomène dont s'est emparé l'institut BVA, qui lance son premier "baromètre de la cosmétovigilance".
" Dans un contexte de suspicion grandissante vis-à-vis de l’innocuité des produits mis sur le marché, les ingrédients contenus dans les cosmétiques sont particulièrement montrés du doigt ", souligne BVA pour introduire ce nouvel outil. " Les marques se doivent d’anticiper les mutations de modes de consommation en matière de produits d’hygiène beauté ".
" Comment va évoluer cette tendance ? Quelle est la proportion de dermatologues convaincus des risques ? Faut-il revoir la composition des produits ? ", interroge encore l'institut d'études de marché et d'opinion, qui " pour mieux comprendre les nouveaux modes de consommation et les mécanismes de prescription, l ance le premier baromètre de la Cosmétovigilance qui croise les regards des dermatologues et des consommateurs ".
Une étude en trois étapes
Pour BVA, l’enjeu de ce baromètre, construit en trois étapes, est de " fournir aux marques un suivi de l’évolution des phénomènes de mémorisation des ingrédients toxiques " .
Première étape : une phase qualitative préalable via des groupes permettant de mettre à jour et comprendre les croyances, les représentations ainsi que les modes d’appropriation des informations sur un sujet qui fait déjà polémique.
Deuxième étape : un workshop d’enrichissement et d’éclairage scientifique (démêler le …