Plusieurs acteurs occidentaux du secteur des cosmétiques se sont déjà retirés de la Russie en raison du conflit actuel avec l’Ukraine, bien qu’il s’agisse d’un marché clé. D’autres marques devraient suivre le mouvement, sous la pression des attentes des consommateurs et face à un environnement de plus en plus difficile et incertain.

Selon GlobalData, les marques qui adoptent une position ferme seront favorisées par les consommateurs prêts à boycotter celles qui ne s’alignent pas sur leurs valeurs. LVMH, par exemple, se retire du marché russe bien qu’il ait fourni 6,6% de ses ventes de cosmétiques et de produits de toilette en 2020, soit l’équivalent de plus de 300 millions de dollars, selon du cabinet d’analyses.

“Il s’agit d’une mesure drastique mais nécessaire si l’on considère non seulement l’évolution des complications liées à la conduite des affaires sur le marché, mais aussi le contrecoup potentiel des consommateurs du monde entier si cette décision n’était pas prise”, commente Lia Neophytou, analyste senior en santé et beauté chez GlobalData.

Le cabinet d’analyses estime que 5,3 % des ventes de cosmétiques de Henkel, par exemple, soit l’équivalent de près de 400 millions de dollars, ont été effectuées en Russie en 2020. Le groupe a …