Depuis toujours, l’industrie de la beauté fabrique des cosmétiques pour lutter contre les signes du temps. Oui, mais le profil des consommateurs évolue et leurs attentes ne sont plus les mêmes. À l’occasion de la Anti-Ageing Skin Care Conference, organisée à Londres les 29 et 30 novembre 2022, Deanna Utroske, consultante pour la filière de la beauté, a donné à voir un aperçu des envies du grand public en matière d’anti-âge.
La population est vieillissante. La génération X (personnes nées entre 1960 et 1980) est la plus représentée partout dans le monde. Elle dépense nettement plus que toutes les autres générations (44 % de plus que les baby-boomers et 18 % de plus que la génération Z).
“De plus, l’OMS prévoit que d’ici 2050, il y aura plus de 2 milliards de personnes âgées de plus de 60 ans et que la même année, il y aura plus de 425 millions d’individus de plus de 80 ans. Ainsi, les consommateurs de produits de beauté vieillissent, car vieillir, c’est vivre”.
Une nouvelle manière d’appréhender les signes de l’âge
Si vieillir est inévitable, tout le monde n’envisage pas cela de la même manière.
Tandis que certaines personnes traitent préventivement les potentiels signes du temps, d’autres vont s’inscrire dans une démarche de réparation une fois que les dommages cutanés seront apparus.
De plus en plus de consommateurs sont ancrés dans le présent. Ils désirent juste bien vivre leur prise d’âge et recherchent des marques qui prônent cette acceptation de soi. “Et des acteurs comme Better not Younger ont l’intention de changer de discours sur le vieillissement. La fondatrice, Sonsoles Gonzales, explique sur son site …
