Une étude, menée par des chercheurs de l’Université américaine de Berkeley et un hôpital de la Vallée de Salinas en Californie, montre comment l’évitement de certains produits de maquillage, shampooings et autres cosmétiques, même pendant une courte période, peut faire baisser de façon significative le niveau de perturbateurs endocriniens dans le corps. Ses résultats ont été publiés dans le journal Environmental Health Perspectives, en mars 2016.
Le projet HERMOSA (Health and Environmental Research on Makeup of Salinas Adolescents) est mené en collaboration par l’université de Berkeley, la Clinica de Salud del Valle de Salinas et une équipe de jeunes chercheurs du Chamacos Youth Council de Salinas, en Californie. Il a pour but d’impliquer les adolescents dans les domaines de la santé publique et de l’environnement.
Les chercheurs ont fourni aux 100 adolescentes participant à l’étude des produits cosmétiques étiquetés “sans substances chimiques” comme les phtalates, les parabènes, le triclosan et la benzophénone. Ces ingrédients sont largement utilisés dans les cosmétiques, y compris le maquillage, les parfums, les soins capillaires, les savons et les crèmes solaires, et il a été montré, par des expérimentations sur l’animal, qu’ils interféraient avec le système endocrinien.
“Les femmes sont les premières consommatrices de nombreux produits cosmétiques, et de ce fait, elles peuvent être exposées de façon disproportionnée à ces substances chimiques”, selon la directrice de l’étude, Kim Harley, de l’université de Berkeley. *“Cela représente un risque particulier pour les* adolescentes, dont le l’appareil reproductif est en plein développement, et dont des études ont montré qu’elles utilisaient davantage de produits cosmétiques par jour que la moyenne des femmes adultes”.
L’analyse …