La Recommandation “Produits Cosmétiques” de l’ARPP française (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) fixe les règles déontologiques pour la publicité et les allégations relatives aux produits cosmétiques depuis sa première édition en 1974. Actualisée pour la dernière fois en juin 2013 pour prendre en compte les évolutions apportées par le Règlement Cosmétiques 1223/2009, elle devrait l’être à nouveau prochainement pour intégrer, cette fois, les dernières évolutions du régime applicable aux allégations. Le CPP (Conseil Paritaire de la Publicité) vient en effet de publier un avis dans ce sens.
Dans son avis du 6 juin 2018, le CPP rappelle qu’il a été saisi, en novembre 2017, d’une demande de réactualisation de la Recommandation., dans le but de “tenir compte des éléments nouveaux dans ce secteur et, plus particulièrement, des évolutions européennes”, notamment le Règlement 355/2013 établissant les Critères Communs auxquels les allégations relatives aux produits cosmétiques doivent répondre. Dans son avis, le CPP ne fait pas explicitement référence aux Lignes directrices et au Document Technique qui l’ont accompagné, mais leur influence sur le texte adopté est évidente.
Véracité
Dans un premier temps, le CPP conseille d’inclure un des critères communs du Règlement 355/2013 à la Recommandation, à savoir que “faire référence aux propriétés d’un ingrédient spécifique ne doit pas conduire à déclarer que le produit fini a les mêmes propriétés si ce n’est pas le cas”.
Allégations [Sans…]
Sur les allégations [Sans], le CPP prend acte qu’une partie des consommateurs s’interrogent sur l’innocuité et l’impact social et environnemental de certains composants ou procédés de production, et qu’ils souhaitent être informés de leur présence ou non au sein des produits qu’ils utilisent. Le CPP considère ainsi qu’il est difficile de demander aux professionnels d’écrire une règle pour interdire …