L’engagement de Pascale Brousse sur les questions de naturalité en beauté ne date pas d’hier. Cela fait plus de 20 ans que la fondatrice de l’agence Trendsourcing interpelle le secteur cosmétique à ce sujet. C’est sur la scène de la Journée de la Beauté, organisée le 25 juin à Paris par le CEW France, qu’elle a recommandé à la profession d’entrer dans une démarche plus vertueuse de façon à mieux répondre aux besoins des consommateurs….et surtout à ceux de la planète.
Loin d’être une pessimiste dans l’âme, Pascale Brousse a cependant dépeint un constat plutôt alarmiste en ouverture de conférence.
“Tous les jours, nous ressentons des signaux forts concernant la perte de la biodiversité et de ce que cela provoque. Il n’y a qu’à voir les couvertures des journaux et des magazines sur lesquelles s’affiche l’éco-anxiété que nous ressentons tous. D’ailleurs, la perspective de laisser une planète en ruine joue sur le moral. Comme l’explique si bien la psychanalyste Sophie Cadalen, ‘la dégradation de notre environnement nous rappelle notre précarité’”.
Face à cette “dépression climatique” (dans tous les sens du terme), les générations X et Y montent au créneau et font savoir leur colère.
“Puisque les experts estiment que les premiers bouleversements environnementaux sans précédents arriveront dans les dix ans, les Millenials et leurs benjamins subiront ces événements davantage que nous”, reprend-elle..
Action/Réaction
Les bases sont posées : la planète va mal et il ne va pas falloir tarder à réagir.
“Beaucoup d’intellectuels se mobilisent sur le sujet et nous montrent que si l’on ne prend pas soin de la nature, c’est elle qui aura toujours le dernier mot. L’essayiste Satish Kumar a d’ailleurs dit dans une interview donnée au …