Le jour de ses 10 ans, l'Association professionnelle de Cosmétique Écologique et Biologique s'est engagée à publier chaque année un rapport de Développement durable : une démarche de transparence pour mesurer l'engagement de ses membres et partager les expériences tout en rappelant les fondamentaux. Le rapport 2012 a pour thème la biodiversité, exemples d'initiatives et chiffres à l'appui.
Il y a la réglementation qui s'applique à tous les cosmétiques, bio ou non. Il y a la charte des cosmétiques écologiques et biologiques Cosmébio qui prévoit des obligations supplémentaires, non seulement en termes de minimum d'ingrédients d'origine biologique à intégrer dans les formules, mais aussi en termes de procédés de fabrication moins polluants ou de réduction des emballages.
Une charte, ce rapport 2012 le rappelle, qui repose sur 3 piliers :
• le respect des hommes, de l'éthique, de la responsabilité sociétale,
• la promotion d'une recherche scientifique continue pour encadrer et contrôler les pratiques,
• le respect de la nature, de la biodiversité, et le soutien à l'agriculture biologique.
Il y a tout cela, et il y a en plus les démarches volontaires et les expériences des adhérents qui vont au-delà de ce "minimum requis". Et ce sont bien elles qui sont au cœur de ce rapport. Basées sur les questionnaires d'évaluation adressés aux adhérents de l'association, elles permettent de mesurer l'investissement des entreprises, et donnent une autre image de la cosmétique bio.
Préserver la biodiversité
"La protection de la biodiversité est un enjeu vital et planétaire, une nécessité pour maintenir la vie sur terre et la continuité …