Le 30 octobre 2024, l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques) a dévoilé les résultats d’un projet pilote d’application de la réglementation, révélant que 6 % des produits cosmétiques contenaient des substances dangereuses interdites par les Règlements POP et REACH. Aujourd’hui, la FEBEA prend ses distances avec la méthodologie de l’étude, et propose ses solutions aux difficultés identifiées.
Le communiqué de l’ECHA indiquait que les autorités de contrôle nationales de 13 pays de l’Espace économique européen (EEE) avaient contrôlé près de 4500 produits cosmétiques, en examinant principalement la liste des ingrédients, pour détecter la présence d’acide perfluorooctanoïque (PFOA), d’acides perfluorocarboxyliques à longue chaîne (PFCA) et de substances apparentées, ainsi que de siloxanes cycliques D4 et D5. Résultat : 285 des produits cosmétiques inspectés contenaient des substances chimiques dangereuses dont l’utilisation est interdite dans ces produits.
La FEBEA (Fédération française des entreprises de la beauté) a souhaité partager les quelques réflexions que lui a inspiré cetté étude, en soulignant d’abord que les produits mis en cause ne concernent pas le marché français, et que ces résultats appellent à la vigilance sur l’application de la réglementation et le contrôle des autorités, notamment en ce qui concerne les produits importés.
La méthodologie de l’étude
Il est important de noter que la sélection des produits inspectés n’était pas aléatoire, indique la FEBEA, mais basée sur une approche de risque.
Cela signifie que le taux de non-conformité observé dans l’étude est probablement plus élevé que celui qu’on trouverait dans un échantillon aléatoire.
Par conséquent, les résultats ne sont pas représentatifs de l’ensemble du …